Mécontent du câblage traditionnel associé à l’Esquire tout droit sorti des années 50 (quand on pensait encore qu’une guitare pouvait sonner comme une basse) grâce à une série de filtres sur les postions 1 et 2, j’ai donc essayé la formule élaborée par Dirk Wacker. Baptisé Esquire stealth pickup ce schéma inclut un micro caché sous la plaque de protection.
Il permet de conserver toute son esthétique à une Esquire dotée à l’origine d’un unique micro (il y a eu quelques modèles à deux micros mais ceci est une autre histoire), ce qui en fait sa véritable signature.
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Il me fallait un micro suffisamment puissant pour pour pouvoir magnétiser les cordes à travers la plaque de protection, de préférence en bakélite (il faudra que je change de couleur) car ce plastique est plus perméable au magnétisme. Le micro devait aussi être inséré dans la cavité prévue à l’origine pour un micro Telecaster manche, lequel est légèrement plus fin que les autres modèles simple bobinage. On oublie donc les humbucker et autres PAF gibsoniens. Mon choix s’est donc porté sur un modèle fabriqué par Seymour Duncan pour les Stratocaster : le SSL-3. Avec une résistance mesurée à plus de 16 K et des aimants en Alnico 5 légèrement plus hauts que la moyenne, il semble convenir à cet usage alternatif.
Il est vissé sur le corps pour toucher la plaque de protection et ainsi aimenter les cordes autant qu’il soit possible de le faire.
Les premiers essais sont assez satisfaisant pour assurer des rythmiques pouvant se rapprocher d’une guitare acoustique avec une pédale adéquate !
La plaque de protection une fois remise en place qui permet de dissimuler le micro et de conserver à l’Esquire son esthétique originale.
Intéressant comme processus ! Vous avez une très belle guitare en tout cas on voit qu’elle en a connue des morceaux 🙂